La parité entre homme et femme tend à s’installer (très) progressivement dans tous les domaines de la vie. Mais est-elle déjà effective en matière de sexe? Vaut-il mieux, pour prendre son pied, être doté de gènes XX ou XY ? Petit comparatif des « performances » des deux genres.

La rapidité : Bon point pour les garçons qui sont capables d’atteindre les cimes du plaisir en quelques minutes, voire en quelques secondes pour les plus expéditifs (ce que leurs partenaires n’apprécieront pas forcément) lorsqu’ils font l’amour. Du côté de la gent féminine, il faudra souvent beaucoup plus de temps pour générer l’extase. D’où l’importance des préliminaires et des caresses, durant lesquelles on peut faire monter l’excitation et faciliter ensuite l’arrivée de l’orgasme  lors de la pénétration (mais on a le droit aussi de se l’autoriser déjà pendant ces préludes). Le désir féminin étant particulièrement influencé par le psychisme, il convient aussi, Messieurs, si vous voulez que votre partenaire accède au nirvana du plaisir, de la décharger de tout souci personnel, notamment domestique. A bon entendeur, salut !

L’intensité : Là, les filles reprennent la main ! Car si l’on en croit les études des « papes » du domaine de la sexualité, les célèbres William Master et Virginie Johnson, qui ont d’ailleurs pour l’anecdote inspiré une série télé Masters of sex, diffusée sur la chaine Showtime aux Etats-Unis, le déchargement orgasmique serait huit à dix fois plus fort chez la femme que chez l’homme. Des conclusions qui n’ont rien de spécieuses puisque nos experts ont étudié les réactions de pas moins de 700 personnes en laboratoire.

La régularité : De ce côté-là, il n’y a pas vraiment match. Car les garçons accèdent systématiquement à l’orgasme, sauf exception et hors troubles médicaux de l’érection, à chaque rapport sexuel. Alors qu’il peut arriver aux filles de ne pas en rencontrer pendant un petit moment, même si l’apollon qui partage leurs ébats s’y prend de la meilleure des façons. Selon l’enquête réalisée par Elisa Brune, essayiste et auteur de la Révolution du plaisir féminin sur son site Internet , 44 % des filles jouissent « souvent ou toujours » durant un rapport avec leur compagnon, 31 % régulièrement, 25 % rarement ou jamais.

La durée : C’est l’orgasme  féminin qui décroche le trophée car il peut durer de six à soixante secondes, contre une poignée de secondes pour l’orgasme  masculin. Une séquence « émotion » qui se décompose en une dizaine de contractions et de relâchements successifs de l’utérus, de l’entrée du vagin et du sphincter anal voire des muscles du corps entier.

L’endurance : N’en déplaise aux princes charmants : on peut dire, sans contestation possible, que les femmes sont les marathoniennes de l’amour. Car par stimulation clitoridienne, plus rarement vaginale, certaines d’entre elles sont capables d’enchaîner, sans période de « repos » et seule ou accompagnée, plusieurs orgasmes, parfois jusqu’à une dizaine d’affilée. Ce n’est pas la même rengaine pour les garçons puisqu’il leur faut patienter au minimum une dizaine de minutes (pour les très jeunes) à plusieurs heures pour pouvoir retrouver une érection et donc l’orgasme  qui va avec…

Source: VH
Voltic Togo