Après le cap des 4000 décès passés, l’Organisation des Nations Unies, estime que les pays d’Afrique de l’Ouest peuvent réaliser une percée dans la lutte contre le virus Ebola, grâce à une riposte internationale coordonnée. Cela passe aussi par la participation des communautés et l’investissement dans l’économie locale. Mais, l’écueil reste la pauvreté.

Comme d’autres fléaux qui touchent l’Afrique, Ebola est en relation avec la pauvreté. « La maladie se nourrit aussi de la pauvreté, de l’isolement et de la méfiance », a déclaré Abdoulaye Mar Dieye, directeur Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), lors d’une mission dans les 3 pays les plus touchés. Une analyse faite à propos est parvenue à la rédaction d’Africa Rendez-vous. Il est à noter que les populations les plus vulnérables sont celles qui vivent dans l’extrême pauvreté et qui ne disposent pas des infrastructures en eau, hygiène et assainissement.

La crise Ebola n’est pas seulement une crise de santé, elle représente également une menace pour la région, contribuant à l’effondrement économique et à la destruction des emplois et des familles. Les conséquences de l’épidémie d’Ebola se chiffrent à 13 milliards de dollars pour la Guinée, la Sierra léone et le Libéria.

Les effets de cette crise sanitaire pourraient se faire sentir pendant dix ans même après l’élimination de la maladie a fait relever la mission, dirigée par MagdyMártínez-Solimán, Directeur du Bureau des politiques et de l’appui aux programmes du PNUD.

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