Longtemps réprouvée par les autorités religieuses et par le corps médical, la masturbation est entrée dans les moeurs aujourd’hui. Il n’empêche qu’il demeure dans l’inconscient collectif un certain nombre de croyances plus ou moins fondées la concernant. Petit florilège…

1. Il peut aider à trouver le sommeil  VRAI : La recette a été testée et approuvée par de nombreuses adeptes. Un sondage effectué aux Etats-Unis montre d’ailleurs que 39% des américaines la pratiquent pour se détendre avant d’aller rejoindre les bras de Morphée. L’explication -biologique- est simple : le plaisir sexuel et l’orgasme en particulier amènent à notre cerveau à produire de l’endorphine, sorte de super anxiolytique qui procure immédiatement un sentiment de plénitude et de bien-être. En outre, il abaisse la pression sanguine, ce qui facilite également l’endormissement. Aussi efficace que les somnifères et beaucoup moins cher pour l’Assurance Maladie !

2. Comme son nom l’indique, il ne se pratique que seul  PAS FORCEMENT : Si on peut effectivement s’adonner à la masturbation en tête à tête (façon de parler) avec soi-même parce qu’on n’a pas d’homme dans sa vie, ou parce qu’on a envie de s’offrir une petite séance d’extase sans Chéri ( on n’est jamais mieux servie que par soi-même !), ce procédé érotique peut aussi inscrire dans les rapports sexuels que l’on vit à deux. Nombreux sont en effet les garçons qui adorent regarder leur partenaire se donner ce type de plaisir. Sachant à que point leur libido est liée aux stimuli visuels, ça vous promet un vrai feu d’artifice ensuite !

3. Avoir des organismes uniquement par masturbation est le signe d’une sexualité immature FAUX : L’antique théorie de Freud a vécu. AU XXIème siècle, on sait désormais que le fait d’avoir des orgasmes uniquement par stimulation du clitoris est strictement normal, que ce soit notre prince charmant qui s’y colle où que l’on s’en charge toute seule. Et que les orgasmes vaginaux, qui sont plus rares, sont très souvent initiés par un orgasme clitoridien…

4. Il nécessite de l’endurance puisqu’il faut minimum un bon quart d’heure pour atteindre l’orgasme FAUX ; Tout dépend de la réactivité de vos zones sensibles. S’il faudra patienter ce temps voire plus, chez certaines, afin tutoyer le septième ciel, quatre-vingt-dix secondes chrono peuvent suffire à celles qui ont la jouissance express, surtout si leurs sens ont été échauffés auparavant par un livre, un film ou un coup de fil coquin…

5. Il permet de mieux connaitre les détonateurs de son imaginaire érotique VRAI : Dans le plaisir solitaire, on est par définition livrée à soi-même. Sauf exception ( voir ci -dessus), on ne dispose de bel apollon à proximité, qui puisse aiguiser visuellement ou verbalement notre désir. Pour faire monter l’excitation, on fait donc généralement à nos fantasmes. Des images mentales qu’on pourra convoquer pour mieux faire venir l’orgasme – et plus vite- quand on sera en plein corps-à-corps avec un partenaire. Mais peut-être que celui-ci sera tellement doué qu’on n’en aura même pas besoin…

Source: MVH
Voltic Togo