La question de l’homosexualité est un sujet sensible et presque tabou dans certains milieux, pays d’Afrique. Mais, il faut briser le silence, c’est l’appel lancé par un diplomate américain au cours d’une conférence téléphonique.

Parler des droits des personnes Lesbiennes-Gay-Bisexuelles-Transgenre-Intersexuels (LGBTI,) s’est s’attirer la foudre, dans beaucoup de pays africains. Mais selon Randy Berry, Envoyé spécial du gouvernement américain sur les droits des LGBTI, les Africains doivent être beaucoup plus tolérants.

 » Il est important de traiter tout le monde de manière égale « , n’a-t-il cessé de marteler. Prenant l’exemple du droit de vote des femmes qui était interdit à des femmes pour des raisons culturelles, le diplomate américain a souligné que la question de LGBTI ne doit aucunement être comparée à la culture de certains pays africains ou encore à la société.

Randy Berry, lui-même Gay, dit comprendre la situation que traversent « ses semblables » quoiqu’il dit observer une « légère avancée » sur le continent.

Le diplomate achève ce 27 janvier une tournée africaine qui l’a emmené dans des pays comme le Malawi, la Namibie, le Botswana et l’Afrique du Sud. Mais pourquoi pas le Zimbabwé, très hostile? « C’est juste par manque de temps », répond le diplomate américain.

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