La situation sécuritaire au Sahel est au centre d’un atelier régional. Selon les informations parvenues à la rédaction d’Africa rendez-vous, cette initiative du Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), devra se tenir les 10 et 11 février 2016.

Cet atelier va consister à valider le rapport provisoire de l’ « Enquête sur les Armes légères et de petits calibres (ALPC) au Sahel ».
Sont attendus à Lomé, des représentants de 9 pays du Sahel avec pour mission d’examiner, et d’amender le contenu du document avant de formuler des recommandations pour réduire la circulation des ALPC dans cette région vulnérable. « L’enquête sur les ALPC a été menée en vue de déterminer l’opportunité et la nature d’initiatives appropriées à entreprendre », apprend-t-on à l’UNREC.

La finalité selon l’institution onusienne est « de faire face aux enjeux toujours plus complexes associés au commerce illicite, la prolifération incontrôlée et à l’utilisation abusive des armes légères ».
Pendant deux jours, des thématiques relatives aux mécanismes institutionnels, aux normes régionales, au trafic illicite frontalier et à la gestion des frontières, seront abordées.
Les conflits armés, les activités terroristes et divers types de trafics illicites ont rendu la région sahélienne très vulnérable aux effets déstabilisateurs de l’insécurité, indique le texte de l’institution, que dirige Ige Olatokumbo (Photo).

Le Sahel, faudra -t-il le rappeler, est en proie au pillage des arsenaux de l’État ce qui a davantage engendré la prolifération des armes légères illicites dans la région.

Voltic Togo