La comparution de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye fait ressortir les positions des Chefs d’Etat du continent sur le bien fondé de cette Cour. Le président Kenyan Uhuru Kenyatta appelle ses pairs à rejeter ou se soustraire du Statut de Rome.

Le cri du numéro semble avoir un échos favorable. L’Union africaine a adopté cette proposition le 31 janvier 2016 à Addis Abéba en Ethiopie.

A en croire le président en exercice de l’UA, Idriss Deby Itno, la CPI n’a dans son viseur que les dirigeants africains.

Nairobi s’engage à verser 1 million de dollars pour la création d’une Cour africaine de justice internationale des droits de l’Homme. Elle est appelée à répondre, dit-on, à une justice de police plus conforme aux nouvelles aspirations de l’Afrique, au protocole de Malabo.

Uhuru Kenyatta est déjà répondu à une convocation de la CPI soupçonné, d’être un des responasables des violences électorales de 2007 au Kenya.

Depuis sa création en 1998, la CPI aura condamné une trentaine de personnes, dont des dirigeants africains, pour des crimes survenus dans 8 pays d’Afrique notamment la RDC,  la Centrafrique, l’Ouganda, le Soudan (Darfour), le Kenya, la Libye, la Côte d’Ivoire et le Mali.

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