De jeunes togolais font l'assemblage d'ordinateurs en bidon _ Africa rendez-vous

Il y a de cela une décennie, il était délicat de citer sans hésiter les innovations technologiques « made in Africa » ou encore des « Tech hubs ». Aujourd’hui, elles sont légion sur le plus vieux continent, le Kenya en tête de peloton.

Elles sont nombreuses, ces espaces technologiques africaines qui peuvent bomber le torse à vouloir rivaliser la Silicon Valley. Une étude de la Banque mondiale en récence au moins 117 qui, arrivent à stimuler l’innovation.

L’information est contenue dans l’étude Digital Dividends parue en janvier 2016. L’étude dresse le tableau des hubs gérés par des acteurs privés (67% des cas), les hubs gérés par un gouvernement (9% des cas), les hubs hybrides (publics-privés, 17%), et les hubs soutenus par une université (8%).

Dans certains pays comme l’Angola, de la Mauritanie et du Mozambique, ces structures ne se sont développées que sous l’impulsion du gouvernement. Dans d’autres pays, la dynamique entrepreneuriale locale est portée par la société civile. Il s’agit là de la Tunisie, de la Côte d’Ivoire, du Madagascar, du Bénin et du Togo entre autres.

Le Kenya se hisse leader avec ses 11 hubs, suivi du Nigéria avec 10 structures à son compteur et le Ghana, 9.

Le Togo occupe aussi une place non négligeable dans le rapport. Il se console avec le  » Mara Launchpad ».

Voltic Togo