Des Organisations de la société civile togolaise se sont retrouvées en conférence à Lomé du 1er au 2 juillet. L’une des recommandations fortes de cette conférence est l’appel lancé au Chef de l’État togolais pour l’arrêt du processus électoral.

Le gouvernement togolais, par décret, a appelé les Togolais au vote le 21 Juillet pour renouveler les députés à l’Assemblée nationale. Les contestations ne cessent de fuser, même bien avant. La Conférence épiscopale avait appelé au dialogue dès lors que des candidats à ces élections sont derrière les barreaux.

Après la Conférence épiscopale du Togo, c’est au tour de la Conférence de la société civile d’appeler à l’arrêt du processus électoral et à l’organisation d’un « dialogue franc, inclusif et sincère avec les parties prenantes sous l’égide d’un médiateur national ou international ».

Aussi, la Conférence de la société civile appelle à la libération des détenus politiques ; la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur la mort des deux jeunes élèves de Dapaong ; et également la mise en place d’une Commission d’enquête indépendante qui devra faire la lumière sur les incendies des marchés de Lomé et de Kara.

D’autres parts, les Organisations de la société civile ont aussi appelé la Communauté internationale à œuvrer pour une élection transparente et apaisée. Les partis politiques et la population n’a pas non plus été épargnée.

Rappelons que Constatant que les représentants des partis Union pour la République l’Union musulmane, UNIR (Union pour la république) et l’Union des forces de changements (UFC) ont brillé par leur absence a cette Conférence.

Voltic Togo