Le terrorisme est devenu l’un des nœuds gordien qui annihile le développement socioéconomique des pays du Sahel et par ricochet des pays limitrophes avec ses conséquences directes. le sujet revient au centre d’une rencontre entre trois pays du Sahel, le Niger, le Burkina-Faso et le Mali.

Ces trois pays devront se retrouver et cogiter sur ce fléau le 24 Janvier 2017, à Niamey au Niger. L’annonce a d’ailleurs été faites par le le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, en marge du 27è Sommet Afrique-France.

« Nous avons également pris l’engagement d’équiper nos forces armées, de leur donner les moyens pour assurer la sécurité du territoire; mais également de rechercher des moyens pour que nous puissions avoir des hélicoptères qui nous permettent d’assurer une sécurité aérienne », a dit Roch Marc Christian Kaboré.

Le Burkina Faso, longtemps épargné, est devenu l’une des cibles privilégiées des terroristes depuis, les attaques de Ouagadougou, le 15 janvier 2016, faisant 30 morts et 70 blessés.

Le président burkinabè a appelé les populations à coopérer davantage avec les forces de défense et de sécurité. « Chaque fois qu’on voit quelque chose de suspect, il faut rendre compte aux Forces de sécurité pour que les dispositions utiles soient prises », a-t-il dit.

Il a noté que « quand on parle de délit de faciès c’est quelqu’un qui est différent de nous. Le terrorisme s’est s’adapté. Il a recruté des éléments locaux. Ce sont nos propres frères, nos cousins. Il n’y a pas de faciès différents. C’est ça qui rend le combat plus pernicieux ».

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