La Côte d’Ivoire a une nouvelle constitution. L’Assemblée nationale a accordé son bénéfice du doute à un nouveau projet de nouvelle constitution avec une majorité écrasante de 239 députés sur 249, avec deux abstentions.

La nouvelle constitution qui prévoit entre autres, la non limitation d’âge pour le président de la République, la création d’un poste de vice-président élu en même temps que le président et l’instauration d’un Sénat, sera soumis à un référendum le 30 octobre.

L’article concernant « l’ivoirité » a été balayé. Le candidat doit être Ivoirien d’origine né de père et de mère eux-mêmes Ivoiriens d’origine est remplacé par « le candidat doit être exclusivement de nationalité ivoirienne, né de père ou de mère ivoirien d’origine », pouvait-on lire. Cette question, faudra-t-il le rappeler, était au cœur d’une crise qui a commencé par un coup d’État de 1999 et comprenait une guerre civile de 2002-2003 qui a divisé le pays  en deux pendant  huit ans.

Le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a souligné s’est réjouit de ce vote à l’hémicycle qui selon permet d’écrire « une page d’histoire » de la Côte d’Ivoire.

Mais ce n’est pas encore finit, le texte devra être soumis au référendum le 30 octobre 2016. Une coalition de vingt-trois partis d’opposition, dont le Front Populaire Ivoirien (FPI), ont dénoncé le projet de loi, la semaine dernière.

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