Les étudiants sont en examen de fin d’année en Éthiopie. Et difficile d’avoir internet surtout avec des réseaux sociaux dans le pays. Addis Abéba a fait couper tout accès à internet depuis le 30 mai 2017, pour dit-on éviter des tricheries.

C’est la croix et la bannière ces derniers jours pour travailler sur des réseaux sociaux en Ethiopie. Et pour cause, la disposition du gouvernement d’éviter aux étudiants de se fier à de la tricherie lors de leur examen de fin d’année. Les réseaux sociaux étant devenus des moyens par excellence pour ces apprenants de se communiquer facilement entre eux, Addis Abéba craint une facilité de communications pendant les épreuves.

Ce n’est pas la première fois que la nation de la Corne de l’Afrique ferme les médias sociaux pour éviter les fuites d’examens. En juillet 2016, le gouvernement a bloqué des sites de réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et Viber après l’entrée en ligne des questions d’examens d’entrée à l’université. Getachew Reda, le porte-parole du gouvernement à l’époque, a déclaré que le blocus était une «mesure temporaire» étant donné que les réseaux sociaux servaient de «distraction» aux étudiants.

Le gouvernement algérien a également pris des mesures semblables à celles de l’Éthiopie en juin 2016, lorsqu’il a bloqué les réseaux de médias sociaux afin de lutter contre la tricherie dans les examens du secondaire.

En Éthiopie, ils sont environ 1,2 million d’étudiants à composer pour le compte des examens nationaux de 10e année, tandis que 288 000 autres préparent les examens d’entrée à la 12e année.

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