Muhammadu Buhari, Président du Nigéria

Le Nigeria ne va pas laisser impunis, tous ceux qui sont à l’origine d’affrontements meurtriers entre éleveurs de bovins et fermiers. Le président du Nigéria, Muhammadu Buhari, dans une intervention le 15 janvier 2018, a promis sévir pour mettre fin aux accusations selon lesquelles il n’aurait pas pris de mesures contre les membres de son propre groupe ethnique.

Au moins 83 personnes ont été tuées depuis le début de la nouvelle année dans les violences entre les agriculteurs principalement chrétiens et les éleveurs semi-nomades, qui sont pour la plupart des musulmans du groupe ethnique Fulani de Buhari.

La flambée de violence, principalement dans l’État central de Benue, est devenue de plus en plus politique avant les élections de février 2019, les opposants à Buhari l’accusant de ne pas avoir pris de mesures contre les bergers.

« Le président Buhari a déclaré que toutes les personnes impliquées dans le conflit qui ont abouti à des pertes en vies humaines n’échapperaient pas à la justice, y compris toute milice illégalement armée », peut-on lire dans une note de la présidence à la suite d’un entretien avec une délégation de dirigeants politiques.

Le Nigéria, le pays le plus peuplé d’Afrique, abrite 250 groupes ethniques, près divisés entre les chrétiens qui vivent principalement dans le sud et les musulmans qui vivent principalement dans le nord. Des États centraux comme Benue ont souvent vu la violence sur des différences religieuses, ancestrales et culturelles.

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