Quelques avancées sont à mettre à l’actif de ce énième dialogue entamé le 19 février 2018 à Lomé. Entre autres, la grâce présidentielle à accorder à 45 des 92 détenus politiques. La séance levée un peu après 23 heures et devra reprendre le vendredi 23 Février 2018 toujours sous la facilitation personnelle du Chef de l’État ghanéen, Nana Dankwaa Akufo Addo.
Cette grâce présidentielle devra être prise dès le 19 Février et les détenus relaxés. Selon la facilitation, 7 personnes détenues dans le cadre des incendies des grands marchés de Lomé et de Kara depuis 2013 seront présentés devant le juge le mercredi 21 Février 2018 et obtenir une liberté provisoire.
Selon des informations en possession d’Africa rendez-vous ,cette disposition devrait être prise même avant le début du dialogue.
« Le cas des autres détenus sera étudié après au cas par cas », confie la médiation.
Les deux parties ont également accepté la suspension des manifestations de rue pour donner une chance au dialogue de même que les préparatifs des élections locales et législatives.
Selon la facilitation ghanéenne, la question du retour à la Constitution de 1992 a été abordée mais sans prise de décisions.
La séance suspendue, le président ghanéen Nana Dankwaa Akufo Addo a entamé nuitamment d’autres consultations avec les deux parties. Le président ghanéen est encore attendu le 23 février pour la deuxième séance.
Le gouvernement est aussi autorisé à envoyer des représentants.
Ce dialogue devra permettre de mettre fin à une crise politique que traverse le Togo de plus fort depuis le 19 Août 2017.
‘Quelques avancées sont à mettre à l’actif de ce énième dialogue entamé le 19 février 2018 à Lomé. Entre autres, la grâce présidentielle à accorder à 45 des 92 détenus politiques.’
Parler d’avancée, en parlant de je ne sais quelle grâce présidentielle, c’est supposer une évolution. La situation qui est décrite comme une évolution, est en réalité, une involution. Puisque la source de la grâce, c’est à dire Faure Gnassingbé, n’a ni fondement juridique, ni fondement morale. Faure Gnassingbé est un criminel. Il a assassiné des centaines de Togolais.
‘Quelques avancées sont à mettre à l’actif de ce énième dialogue entamé le 19 février 2018 à Lomé. Entre autres, la grâce présidentielle à accorder à 45 des 92 détenus politiques.’
Parler d’avancée, c’est supposer une évolution. La situation qui est décrite comme une évolution, est en réalité, une involution. Car, la source de la grâce, c’est à dire Faure Gnassingbé est celui qui a assassiné plus de cinq cents innocents Togolais en 2005, lorsqu’il prenait, dans un bain de sangs et en violation de la constitution, le pouvoir suite à la mort de son père, le tyran Eyadéma Gnassingbé.
Faure Gnassingbé n’a aucune légitimité ni moralité ni pour condamner ni pour gracier. Il est lui même un criminel, un assassin avec sa clique de terroristes.