Jim Yong Kim, Président de la Banque mondiale

La Banque mondiale revoit à la baisse, le taux de croissance mondiale pour l’année 2016. Selon les chiffres communiqués, le taux de la zone d’Afrique subsaharienne s’établit à 2,5%.

L’institution de Bretton Woods ramène ses prévisions de croissance mondiale pour 2016 à 2,4 %, par rapport aux 2,9 % annoncés en janvier dernier. Cette décision, dit-on, s’explique par les taux de croissance anémiques enregistrés dans les économies avancées, la faiblesse persistante des prix des produits de base, l’atonie du commerce mondial et la diminution des flux de capitaux.

Dans la région subsaharienne, les prévisions font état d’un ralentissement continu de la croissance, qui devrait s’établir à 2,5 % en 2016, contre une estimation de 3 % en 2015. « L’hypothèse retenue est une faiblesse persistante des prix des produits de base, une baisse de l’activité mondiale et un durcissement des conditions de financement », peut-on lire dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Africa rendez-vous.

A en croire le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, l’investissement devrait ralentir dans bon nombre de pays à mesure que les pouvoirs publics et les investisseurs réduisent ou repoussent leurs dépenses d’équipement dans un climat d’assainissement des finances publiques.

En Afrique du Nord et au Moyen Orient, le taux de croissance dans cette région devrait remonter légèrement à 2,9 % en 2016, soit 1,1 point de pourcentage de moins qu’escompté en janvier dernier.

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