Stand de bétail et volaille à la #TGFIL13, derrière la pavillon Mono

Les rideaux levés, sont tombés sur la 13ème foire internationale de Lomé et l’on devra désormais parler de 14ème foire et ses préparatifs mais, un fait qui a n’a pas suscité de curiosité médiatique, et sur lequel la rédaction d’Africa-vous lève le voile, la vente de bétails à la grande foire de Lomé.

ça peut paraître anodin, la vente de bétails à la foire, à côté des mèches, tenues vestimentaires, jouets, ustensiles de maisons. Mais, derrière le pavillon Mono, c’était le marché des volailles, caprins, ovins et des lapins.

Pour ces exposants particuliers, le motif de leur présence à la foire ne se différencie de ceux des autres exposants. Faire de bonnes affaires certes, mais beaucoup plus, élargir leur carnet d’adresses.

Pour l’éleveur Kpindja Faré qui est à sa troisième participation, point question de rater la foire depuis qu’il y soit venu en 2014. Basé à katchaliwa dans le Bafilo, ce sexagénaire expose à la foire, des moutons, chèvres, pigeons, pintades et dindons. Au reporter d’Africa rendez-vous, il a confié avoir déjà vendu des animaux. « Les gens attendent la fin de la foire pour venir récupérer les animaux », a indiqué Kpindja Faré tout fièrement ajoutant que des commandes ont été faites pour les fêtes de fins d’année.  « La foire c’est une bonne opportunité, la première fois je n’avais pas de carte de visite,  c’est ce qui m’avait un peu pénalisé. Mais lors de ma seconde participation, c’était l’année dernière,  j’ai distribué des cartes et j’ai fais de bonnes affaires lors de Noël et du Nouvel an »,  témoigne-t-il

Pour la coopérative « Ave Maria », présente à la foire avec ses lapins pour une première participation, le bilan est plus que satisfaisant à la fin de cette fête foraine. « Nous sommes à la foire pour faire la promotion de l’élevage de Lapins. C’est une activité qui est très rentable mais que l’on ignore », a indiqué Adjéoda Kuéssi Montcho, président de la coopérative « Ave Maria », soulignant que cette activité peut contribuer à résoudre le problème de chômage dans le pays. « Nos lapins sont produits de façon bio, c’est-à-dire on n’incorpore pas des produits chimiques dans leur alimentation », a-t-il dit. Un argument qu’il sert aux visiteurs qui sont ensuite dirigés vers le petit restaurant où on y sert que de mets à base de viande de lapins.

Aux cotés de ces exposants, le stand de l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA), qui prodiguait d’utiles conseils aux visiteurs, désireux de s’aventurer dans l’élevage.

La foire, c’est finit mais rendez-vous est pris l’année prochaine, au même endroit.

Voltic Togo