En Côte d’Ivoire, la mutinerie d’Adiaké joue les prolongations avec des journalistes qui ont été arrêtés par les autorités qui leur reproche pas le traitement fait des événements.

En Côte d’Ivoire, la mutinerie d’Adiaké joue les prolongations avec des journalistes qui ont été arrêtés par les autorités qui leur reproche pas le traitement fait par certains organes de presse des événements d’Adiaké.

Six journalistes ont été arrêtés pour avoir affirmé que le pouvoir d’Alassane Ouattara avait signé un accord de paiement de primes avec les mutins appartenant aux forces spéciales d’Adiaké. Il s’agit de Bamba Franck Mamadou, directeur du quotidien Notre Voie, Yacouba Gbané directeur de publication du quotidien Le Temps et son journaliste Ferdinand Bailly, Vamara Coulibaly et Hamadou Ziao respectivement directeur de publication, rédacteur en chef de Soir Info et un correspondant de l’organe de presse ont tous été arrêtés. Convoqués ce dimanche et après plusieurs heures d’audition à la brigade de recherche de la gendarmerie d’Abidjan-Plateau, les six journalistes ont été conduits tard dans la nuit au camp Agban.

« Il leur est reprochés d’avoir publié des informations fausses se rapportant au secret de la défense et de la sûreté de l’État, (…) ces agissements tombent sous le coup des articles 69 alinéa 4 et 5 et 73 de la loi du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse et l’article 174 alinéa 2 du code pénal qui répriment la diffusion de fausses nouvelles, les incitations des militaires à l’insoumission et à la rébellion, les atteintes à l’autorité de l’État et la publication d’informations fausses se rapportant au secret de la défense et à la sûreté de l’État », a indiqué Adou Richard Christophe, le procureur de la République.

A Abidjan, les organisations professionnelles de médias ivoiriens ont demandé lundi à, Abidjan, «la libération sans condition » de six de leurs confrères interpellés et incarcérés dans un camp de gendarmerie.

Voltic Togo