Une conférence sur les aspects conceptuel et théorique des chaînes de valeur, s’est tenue ce 29 novembre sur le site de la Foire internationale de Lomé (FIL). D’éminents conférenciers ont entretenu un public à majorité jeune.

Le directeur du Centre togolais des expositions et foire (CETEF), Kuéku Banka Johnson, a invité les jeunes à saisir les opportunités qu’offrent la foire à travers les différentes conférences thématiques pour se diriger vers une mise en pratique des chaînes de valeur.

Perçue comme un regroupement d’activités en amont et en aval aboutissant à la production d’un produit ou d’un service, la chaîne de valeur est définie par  Mawuli Kodjovi Couchoro, professeur à l’université de Lomé comme  »l’ensemble des intrants qui interviennent dans la production d’un bien ou d’un service ». Du fait que la plupart des pays africains sont des producteurs des matières premières, M. Couchoro a fait savoir qu’il est important d’encourager les chaînes de valeur car dit-il « c’est un moyen de pouvoir minimiser les prix et être beaucoup plus compétitif sur les marchés internationaux« .

L’occasion a aussi été saisie pour donner des conseils aux opérateurs économiques. Edoh Kokou Adabe, Directeur du Centre de recherche agronomique de la zone forestière (CRAF), a mis l’accent sur l’importance d’un contrat dans un partenariat. « Le contrat est l’un des facteurs nécessaires entre un industriel et un producteur et vice versa. C’est la seule façon  d’amener son client à honorer son engagement« , a-t-il dit.

A part l’agriculture, les chaînes de valeur s’appliquent à d’autres secteurs et ont pour avantages notamment la création d’emplois, la structuration positive des économies, la performance commerciale et l’industrialisation.

Voltic Togo