Une file d'électeurs pour voter en 2015

Le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé veut rester « légaliste » en respect aux textes en vigueur. Selon des informations dignes de foi parvenues à la rédaction d’Africa rendez-vous, des « consignes fermes » sont données pour que des élections prévues en 2018, se tiennent dans les « délais constitutionnels ».

Le dernier sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO a d’ailleurs pris fait et cause.

La Conférence désigne leurs Excellences Nana Addo Dankwa  Akufo-Addo et Alpha Condé, en qualité de facilitateurs de la CEDEAO à intensifier leurs efforts pour aider le gouvernement et les acteurs politiques togolais dans la réalisation des réformes constitutionnelles, dans le respect des délais légaux, des normes et principes de la démocratie et de l’Etat de droit », peut-on lire dans la déclaration ayant sanctionné les travaux.

Au nom de ces « délais légaux », le président togolais insiste sur la tenue réelle des élections législatives et locales en 2018 avec un référendum à la suite du dialogue politique inter-togolais.

Dans cette perspective, selon des sources bien introduites, des émissaires du gouvernement ont rejeté une proposition de prorogation du mandat des députés à l’Assemblée nationale, proposition acceptée par l’autre partie, l’opposition.

Au même moment, la Facilitation a demandé la suspension des préparatifs. Selon les textes en vigueur, les législatives devraient se tenir au plus tard le 14 Juillet 2018 pour renouveler les 91 députés siégeant à l’Assemblée nationale.

Voltic Togo