Le Gabon lance mardi son « dialogue politique » tant promis par le président Ali Bongo Ondimba depuis sa réélection contestée. Ce dialogue qui se veut pourtant inclusif et participatif, ne verra pas la participation de son rival Jean Ping.

Les discussions devront commencer à Libreville avec les acteurs de la société civile ensuite les partis politiques pour plancher sur des questions de réformes constitutionnelles telles la limitation du nombre de mandats présidentiels de sept ans, l’élection présidentielle à deux tours et non plus un seul et le rétablissement d’un poste de vice-président, entre autres.

Seulement, Jean Ping, le principal challenger d’Ali Bongo va boycotter les assises. Il met toujours en cause les résultats du scrutin, citant le rapport de la mission électorale de l’UE qui parle d' »anomalies ».

Jean Ping avait été crédité par la Cour constitutionnelle de 47,24% des voix contre 50,66% pour Ali Bongo.

La participation de Jean Ping est comme un « non-évènement » pour Libreville. « Que tel ou tel ne participe pas, peu importe, cela ne gêne pas », a assuré le Premier ministre gabonais Issoze Ngondet sur une chaîne internationale, se félicitant de la participation « massive » de la société civile (pas moins de 1.200 « organisations » officiellement enregistrées) et d’une cinquantaine de partis politiques.

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