Carlos Lopes, Secrétaire général adjoint de l'ONU et Secrétaire exécutif de la CEA

L’économie maritime africaine représente près de 70% du Produit intérieur brut (PIB) du continent noir. Pour sécuriser cette part importante de l’économie continentale afin de soutenir la croissance en Afrique, l’Union africaine tient du 10 au 15 octobre 2016 à Lomé, un sommet extraordinaire sur la sûreté, la sécurité maritimes et le développement en Afrique.

L’Afrique veut radier le phénomène du grand banditisme et des grands actes illicites en mer, a laissé entendre le premier ministre togolais Komi Sélom Klassou, relevant que cette lutte devrait être celle de tous les états africains.

Au-delà de l’aspect sécuritaire, le sommet de Lomé se penche sur l’économie bleue qui doit être mise au service du développement. C’est avec regret que le Secrétaire général adjoint de l’ONU, par ailleurs Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA), a indiqué que l’Afrique « n’a pas encore exploité aux fins de la croissance économique et du développement durable » son potentiel en ressources naturelles notamment aquatiques et maritimes.

« En raison de la forte  dépendance des pays africains à l’égard du commerce international, le transport maritime est d’une importance cruciale pour le développement économique de notre continent », a souligné Carlos Lopes.

Le sommet des chefs d’état et de gouvernement prévu le 15 octobre va probablement adopter une charte sur la sécurité maritime en Afrique.

Voltic Togo