Les Béninois seront appelés pour une consultation référendaire prochainement. Ils doivent se prononcer sur la loi portant révision de la constitution du 2 décembre 1990. Ce référendum est devenu inévitable suite à l’échec du toilettage de la constitution au sein du parlement. Les députés de la minorité parlementaire ont fait ombrage au projet de loi.

Après être soumis au vote à l’Assemblée nationale, le texte n’a pas pu recueillir les 4/5 requis malgré les 62 voix pour. 19 députés ont voté contre et 1 s’est abstenu.

Il est à noter que la proposition d’amendement introduite au parlement visait à améliorer la représentativité des femmes à l’Assemblée nationale ainsi qu’au niveau des autres instances de décision. Cette révision constitutionnelle va prendre en compte l’abolition de la peine de mort, récemment adoptée par le parlement béninois, la création de la cour des comptes et l’alignement des élections législatives, communales et locales sur la même année que les présidentielles.

«L’argument concernant la représentativité des femmes est faible. Celui sur l’alignement des élections ne tient pas », a dénoncé Guy Mitokpè, député de la minorité parlementaire. Du coté de la coalition présidentielle, on crie à la mauvaise foi des députés de la minorité.

Selon les textes en vigueur dans le pays, il revient au président Patrice Talon de prendre des dispositions afin de convoquer le corps électoral pour un référendum.

Voltic Togo