Pour une première fois à l’ouverture officielle de la Foire internationale de Lomé (FIL), presque tous les stands étaient prêts. C’est le constat fait par la rédaction d’Africa rendez-vous sur le site du Centre togolais des expositions et foires de Lomé (CETEF).

Que ce soit dans les pavillons ou dans les galeries, les stands ont pu accueillir leurs premiers visiteurs dès la coupure du ruban. Même l’aire réservée aux débits de boissons et restaurants n’était pas du reste. Ce qui n’était pas le cas les années précédentes. Une première dans l’organisation des activités foraines à Lomé.

Pour inciter les exposants à apprêter leurs stands à temps, la direction du CETEF dans un communiqué avait fixé le délai de l’achèvement des stands au 22 novembre 2018, c’est à dire la veille de l’ouverture. Le CETEF avait brandit des sanctions qu’encouraient tout exposant n’ayant pas respecté le délai. Cette sanction prévoyait une fermeture du stand allant jusqu’au mercredi 28 novembre 2018, avec une pénalité équivalant à 25% du coût du stand.

Devant une telle menace, les exposants ont pris la mesure de la chose. C’est le cas de Léopold Djimabi, gérant d’une société de vente de produits laitiers, qui a respecté le délai du 22 novembre. « J’ai déployé mon équipe sur le terrain afin de gagner en temps et en compétitivité de mes produits sur la foire », avait-il dit. Il a aussi fait savoir que ce n’est pas la première participation de sa société à la foire internationale de Lomé, sans manquer de saluer la décision prise par le CETEF.

Rappelons que de part le passé, c’est au premier jour de la foire que les exposants bâtissent et ou décorent leurs stands. Un arrangement de l’espace qui prend d’habitude deux voire trois jours. Ce qui fait que l’ouverture officielle se faisait trois jours après le début de cette fête foraine.

Pourvu que cette bonne lancée puisse perdurer dans le temps.

Voltic Togo