Les pourparlers inter-burundais qui prévues commencer le 24 octobre à Ngurdoto en Tanzanie n’ont pas eu lieu. Et pour cause, le gouvernance a préféré briller par son absence, tout comme les partis de l’opposition extraparlementaire.

Selon le porte-parole et secrétaire général du gouvernement Prosper Ntahorwamiye, le mois d’octobre est dédié à la commémoration de l’assassinat des héros de l’indépendance et de la démocratie, insinuant que le pays est en deuil. Il a fait savoir que le gouvernement a adressé une correspondance au facilitateur exprimant ce souci  et  a ainsi demandé un report des négociations.

Pour le parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), le souhait est que le gouvernement s’entende avec le facilitateur sur les personnes à signer la feuille de route pour les élections de 2020. L’opposition extraparlementaire n’entend y participer que quand il y a entente entre la facilitation et le gouvernement.

Cependant, des représentants des partis de l’opposition se sont présentés à Ngurdoto tout comme deux anciens chefs d’Etat burundais. « Le gouvernement veut aller forcément seul aux élections de 2020. Et puis cela montre que les chefs d’Etat de la sous région n’ont pas mis de pression sur Bujumbura. Quelque part, ils en portent une responsabilité », s’est indigné un des leaders de l’opposition.

En attendant d’y voir clair, la facilitation a demandé à ceux qui sont déjà présents d’entamer les travaux.

Pour rappel, cette session de dialogue inter-burundais considérée comme la dernière avait été prévue du 19 au 24 octobre avant d’être reportée.

Voltic Togo