L'ancien chef d’État major, Jean-Marie Mokoko

Sortira, sortira pas? Pour le moment, le Général Jean-Marie Mokoko, candidat candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars, devenu très gênant au congo va rester encore en prison. En tout cas, c’est la décision de justice.

Le tribunal de Brazzaville a rejeté jeudi la demande du Général, opposant, inculpé et détenu depuis mi-juin pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État ». Son avocat qualifie la décision  de « nullité absolue » car dit-il,  « dépourvue de base légale ».

Selon Me Ibouanga, les chefs d’inculpation contre le général Mokoko sont « maintenus », mais ce dernier « les a (toujours) réfutés en bloc et de manière catégorique ».

Ancien chef d’État-major des armées du Congo (de 1987 à 1993), le général Mokoko a été inculpé le 16 juin pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale d’armes et munitions de guerre ».

Le général Mokoko est mis en cause dans une vidéo tournée en 2007 le montrant discutant d’un plan visant à chasser le président Denis Sassou Nguesso du pouvoir avec un homme dont on ne voit pas le visage et se présentant comme appartenant au service de renseignement extérieur de la France (la DGSE).

En mars, dans un entretien à nos confrères de l’AFP, le général Mokoko avait indiqué qu’il s’était fait « piéger » dans cette affaire de vidéo, ajoutant que la question avait été « réglée en famille » avec M. Sassou Nguesso qui cumule plus de 32 ans au pouvoir au Congo.

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