Ils étaient des milliers, ces Togolais qui ont battu les pavés à l’appel du Collectif Sauvons le Togo (CST) et la Coalition Arc-en-ciel. La majorité des femmes, parées d’accoutrements rouges comme dans des couvents proférant des paroles incantatoires à l’encontre des autorités.

Devant l’immense foule de militants et sympathisants du Collectif Sauvons le Togo (CST) et de la Coalition Arc-en-ciel, une déferlante de femmes. Certaines ont préféré laisser voir leur poitrine comme des adeptes vaudous, avec des perles traditionnelles au cou, quand d’autres se sont contentées de calebasses contenant de l’hysope et d’autres herbes traditionnels.

La marche a débuté un peu après 11heures avec une cérémonie rituelle invoquant les ancêtres pour disent-elles, prendre le devant de la lutte. Cette lutte, selon ces femmes qui refusent de décliner leur identité, est aujourd’hui pour réclamer la liberté de tous les détenus dans l’affaire d’incendie des marchés du Togo. Une revendication qui intervient au lendemain de la mort d’un des détenus Etienne Yakanou, un des responsables de section de l’Alliance nationale pour le changement (ANC – opposition).

Parmi ces femmes, on notait la présence des membres de la famille Yakanou.

Devant la gendarmerie nationale, ces femmes qui ont pris le devant de la marche ont une fois encore fait de rituels appelant les gendarmes à libérer dans les meilleurs délais tous les « détenus politiques ». Un dispositif sécuritaire a été mis en place  pour éviter tout débordement.

La marche devra aboutir à la place de l’indépendance avec une série d’intervention de responsables politiques. On notait à cette marche, la présence de leaders tells que Jean-Pierre Fabre, président de l’ANC, Me Zeus Atta Ajavon Coordinateur du CST et bien d’autres encore.

Lamarche s’est poursuivie sans heurts jusqu’à la place de l’indépendance où s’est tenu un meeting.

Elle devra se poursuivre les 22 et 23 Mai à Lomé, suivant le même parcours.

Voltic Togo