La feuille de route pour la sortie de crise au cours de la session ordinaire de la CEDEAO semble avoir accouché d’une souris. Des informations dignes de foi obtenues par la rédaction d’Africa rendez-vous, en exclusivité, les Chefs d’Etat et de gouvernement maintiennent Faure Gnassingbé, le président togolais au pouvoir et, encourage encore un dialogue inclusif pour une sortie de crise.
Au terme des discussions, sur le cas Togo, le Conseil a soumis à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement des recommandations qui entre autres, stipulent qu’ils « encouragent un dialogue politique inclusif avec toutes les parties prenantes pour parvenir à un résultat mutuellement acceptable« . Sauf changement dernière minute, c’est ce qu »il faut retenir de ce sommet qui a retenu le souffle des Togolais.
Aussi, veulent-ils, « continuer à soutenir les processus de médiation des Présidents du Ghana et de la Guinée et, instruire la Commission de la CEDEAO à accompagner le processus de médiation mené par les Présidents du Ghana et de la Guinée en fournissant l’appui technique« .
Des informations parvenues à Africa rendez-vous, le parti au pouvoir tout comme l’opposition, malgré les efforts de la médiation, aucun n’a accepté lâcher du lest.
Le Togo a été porté au cœur des discussions au sommet de la CEDEAO suite aux contestations populaires enclenchées par le Parti national panafricain de Tikpi Atchadam le 19 Août 2017, renforcées par la Coalition de 14 partis politiques. Ils demandaient entre autres, la démission de Faure Gnassingbé, des réformes institutionnelles et constitutionnelles et, le vote de la diaspora.
A la Coalition des 14 partis, on espérait vraiment fort de ce sommet.
La situation du Togo n’a pas été le seul cas abordé par le Comité piloté par le Ministre togolais des affaires étrangères, Robert Dussey. La situation politique et sécuritaire dans la région notamment en Guinée Bissau, au Mali et au Burkina Faso ont été passés au peigne fin.
[…] Coalition des 14 partis regrette que le sommet n’ait pas examiné la question de transition et de la participation ou non du Chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé aux […]
Cool info
Même si vous soumettez un peuple par la violence . Vous dormez vie à une révolution sans précédente parce qu’au fond il n’a rien à perdre. Rien n’est éternelle. Imaginez le Togo dans 300 ans . tout est vanité. Mais il faut l’avoir avant de l’affirmer. Seul la lutte libère.
CBM
[…] Exclu: la CEDEAO maintient Faure Gnassingbé au pouvoir […]
‘Exclu: la CEDEAO maintient Faure Gnassingbé au pouvoir’
Pour qu’un peuple soumis à une dictature lui soit effectivement et aussi durablement soumis, il ne suffit pas de l’imposition de cette dictature. Encore faut-il une disposition de ce peuple à cette forme dictatoriale; C’est à dire, une manière d’agir et de réagir qui soutienne la forme. Alors, strictement la CEDEAO ne peut maintenir Faure Gnassingbé que si la réaction du peuple Togolais est telle qu’elle soutienne ce maintien. Dans du Contrat Social, Jean Jacques Rousseau disait que le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître. Qu’a t-il voulu signifier?
Rousseau disait implicitement que céder à la violence, à la force peut être une nécessité qui n’incombe pas à la volonté. Mais en revanche, céder à un argument suppose un consentement de la raison. Alors, le peuple meurtri du Togo, peut par la résistance s’opposer à un tel maintien. Ainsi, la CEDEAO seule ne peut pas maintenir Faure Gnassingbé, il faut une réaction du peuple Togolais qui soit telle qu’elle devienne condition de possibilité d’un tel maintien.
Nous peuple Togolais avons l’obligation sacrée de résistance.