Mahamudu Bawumia, le colistier NPP de Nana Akufo Addo

La Cour Suprême ghanéenne a débuté le 16 avril dernier à Accra l’examen du contentieux électoral né de la présidentielle des 7 et 8 décembre 2012.

Pour cette saisine, le principal plaignant, Nana Akufo Addo, le candidat du Nouveau Parti Patriotique (NPP) à ce scrutin ainsi que deux leaders de ce parti prient la Haute Cour d’invalider la victoire du Président John Mahama proclamée par la Commission Électorale.

Sont convoqués dans cette affaire le Président John Mahama et la Commission Électorale (CE). Le parti au pouvoir, le Congres National Démocratique (NDC) s’est auto saisi et a eu l’avale des juges de la Cour Suprême pour se constituer en partie. Les plaignants reprochent aux accusés d’avoir de concert fraudé lors de la présidentielle 2012  qui a vu la victoire du candidat du NDC d’alors, John Mahama, sur son adversaire Akufo Addo, du principal parti de l’opposition, le NPP.

En entrant dans le vif du sujet l’un des trois plaignants, Mahamudu Bawumia, le candidat au poste de vice-président du Ghana pour le compte  du NPP, est toujours à barre depuis près de deux semaines et est soumis à un contre interrogatoire avec l’avocat de John Mahama.

En dernière nouvelle, Bawumia dans sa tentative de sombrer la défense, a accusé le président John Mahama d’avoir forcé la Commission Electorale à violer le code électoral lors des élections générales de 2012.

Pour Bawumia l’appel lancé le 8 décembre 2012 par Mahama à la CE afin d’autoriser les électeurs restants à voter sans passer nécessairement par la vérification biométrique était en violation de la loi.  Le président de la CE, Kwadwo Afari-Gyan, a eu avant les élections prévenu que qu’il n’y aurait pas de vote sans vérification biométrique.

Pour avoir gain de cause et gagner ce procès, le NPP demande à la Cour d’annuler 4 .670.504 de suffrages valablement exprimés lors de cette présidentielle  dans 11.916 bureaux de vote dans le pays. En entrant dans le vif du sujet,

Apres avoir bataillé dur pour que les débats soient retransmis en direct sur les media, la Cour Suprême a finalement donné raison au NPP en estimant la suivie des travaux permettra aux citoyens qui avaient précédemment émis le vœu d’être des témoins oculaires dans ce procès à pouvoir suivre les débats chez eux à domicile.

Après des informations relatives au risque d’insécurité concernant des acteurs clés de ce contentieux électoral, la Police apprend a déployé aux alentours du palais de justice de la Cour Suprême. Certaines entrées menant à la Cour sont barricadées et la foule n’y a pas accès. Les personnes autorisées à rendre dans le palais sont soumises à un contrôle très strict.

Enfin, quand toutes les parties seront entendues dans cette affaire litigieuse qui dresse les deux grands partis ghanéen, le NDC et le NPP, l’un contre l’autre, la Cour Suprême devra à analyser si oui ou non il y a eu violation de la loi électorale, les irrégularités, les malversations, d’omissions durant la présidentielle de 2012 puis déterminer si ces irrégularités on influé sur les résultats proclamés par la Commission Electorale.

CA

Voltic Togo