On en sait un peu plus sur le principal point d’achoppement des discussions politiques entre pouvoir et opposition au Togo. Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition togolaise a lâché qu’il s’agit de la candidature de Faure Gnassingbé, président de UNIR aux élections de 2020 soutenant que son insistance est très suspecte.
Faure Gnassingbé candidat à la présidentielle de 2020 ? Non ! L’opposition, du moins, celle regroupée au sein de la Coalition des 14 partis ne veut pas en entendre parler. « Il n’est pas possible que après toutes les fraudes électorales, toutes les violences auxquelles son régime s’est livré depuis plusieurs années maintenant, Faure Gnassingbé cherche à être encore candidat », a pesté le chef de file de l’opposition sur Africa 24 et de renchérir « C’est une candidature qui amène la violence et son insistance surtout à être candidat est très suspecte ».
Jean-Pierre Fabre dit ne pas trouver compréhensible que le Chef de l’Etat recherche malgré tout d’exécuter l’Accord politique global sous l’égide de la Communauté internationale. Il soutient que la candidature de Faure Gnassingbé en 2020 est le principal point d’achoppement.
Cette position semble être largement partagée au sein de la Coalition. La coordinatrice Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson martelait elle aussi, au cours d’une rencontre avec la presse, le 28 Juin 2018, que la Coalition pourrait tout céder sauf la candidature de Faure Gnassingbé en 2020. « La Coalition n’est pas prête à bouger dessus d’un iota », a-t-elle soutenu.
L’un des facilitateurs, président de la Guinée, Alpha Condé a lui, affirmé au cours d’un entretien avec France 24 que les discussions politiques font du surplace.
‘Jean-Pierre Fabre dit ne pas trouver compréhensible que le Chef de l’Etat recherche malgré tout d’exécuter l’Accord politique global sous l’égide de la Communauté internationale.’
Quelle Communauté internationale?
Celle qui au Togo face à la douleur du peuple Togolais, un peuple soumis à un régime terroriste depuis plus de cinquante ans et qui noyé Gilchrist Olympio dans des illusions, légitimant par là un régime criminel et prolongeant de même la souffrance du peuple meurtri du Togo?
De quelle Communauté internationale s’agit-il celle qui ignore la souffrance de la terre et la douleur sur la terre?
Quelle Communauté internationale? ce nid de contradictions qui s’est de toute éternité comporté de façon circonstatielle et catégorielle?
Celle qui, au Conseil de Sécurité de l’ONU, est présidée par un régime la sanglante dictature du Togo, ce régime terroriste de même nature que l’état islamique?
Nous peuple Togolais souffrons depuis des décennies. Par expérience nous savons que ce régime dans sa terreur peut nous atteindre au plan international par le biais de ses soutiens, ceux à qui appartiennent tyrannie.
Ce régime, ce terrorisme et ses soutiens internationaux sont les pires ennemis de l’humanité. Alors, si nous peuple Togolais avons l’obligation de pardonner les crimes de ces terroristes, c’est également obligation, une obligation sacrée la poursuite de la résistance contre ces terroristes, racistes et esclavagistes.
Et c’est une candidature malsaine qui met à mal la cohérence et la cohésion internes de l’Afrique de l’Ouest au moins. Que signifierait une candidature de Faure Gnassingbé arrivé au pouvoir en 2005 par l’assassinat de plus de cinq cents innocents Togolais, suite à la mort de son père Eyadéma Gnassingbé qui a dirigé brutalement le Togo trente huit ans durant, par rapport aux principes qui ont déterminé la crise de la Cote d’Ivoire voisine au début des années 2000?
Quels contenus informationnels implicites une telle candidature enverrait aux Burundais, aux Congolais, etc?
Gbagbo Laurent après dix ans de pouvoir, ne voulait pas passer la main. Rassurer par Euro RSCG (Groupe Havas)
Il a accepté d’organiser les élections parce qu’il croyait les gagner. Il a par la suite rejeté les résultats qui lui donnaient perdant. Il s’est entêté, un entêtement qui a entraîné une crise qui où plus de trois milles innocents Ivoiriens ont été collectivement assassinés. Gbagbo Laurent est aujourd’hui en prison à la Haye, etc. Au nord du Togo, au Burkina Faso, Blaise Compaoré, après vingt sept ans de pouvoir, ne souhait pas passer la main, il y a eue là aussi une crise qui a vue la mort d’innocents Burkinabè. Blaise Compaoré n’est plus citoyen du pays qu’il a dirigé pendant toutes ces années, réfugié en Cote d’Ivoire avec une citoyenneté ivoirienne. Dans une telle cartographie, elle dangereuse l’idée d’une candidature de Faure Gnassingbé.
Ce qu’il faut rappeler à Faure Gnassingbé qu’on nous dit instruit, c’est que c’est dans l’être, c’est à dire dans la conduite que l’on reconnait celui ou celle qui a vue la lumière et c’est dans la vision que l’on voit celle ou celui qui a vu la réalité telle qu’elle est. Et qu’il a du vrai dans la morale qui place la grandeur de l’homme dans son aptitude à subordonner sa propre grandeur à la liberté d’un peuple, donc de lui-même.
Pour conserver le pouvoir, ils assassinent nos parents, se jettent sur nous comme des fauves, détruisent nos vies. S’il est nécessaire de pardonner les crimes de ce régime de terreur, il est tout aussi nécessaire de résister l’idée d’une candidature de Faure Gnassingbé. Il doit partir et nous devons pardonner les douleurs que ces gens ont représenté pendant tant d’années.
Faure Gnassingbé doit DEGAGER.
« La Coalition n’est pas prête à bouger dessus d’un iota »
Car, si un peuple soumis à une tyrannie lui soit aussi durablement soumis, il ne suffit pas de l’imposition d’une forme. En l’occurrence, la forme dictatoriale. Encore faut-il une disposition de ce peuple à cette forme. Qu’est-ce à dire?
Il faut que le peuple dans ses actions et réactions, soutienne la forme. Il faut, comme dit Montesquieu, une passion spécifique.
Rousseau disait, le plus fort, n’est jamais assez fort pour être toujours le maître. Ce qui veut dire que si céder à la violence, aux assassinats, etc peut être un acte qui n’incombe pas à la volonté, céder à un argument revient à un consentement par la raison. C’est pourquoi, il est hors de question d’accepter l’idée d’une candidature du tyran Faure Gnassingbé qui, en 2005 n’a pas hésité l’assassinat de centaines de Togolais pour prendre le pouvoir après trente huit ans d’un règne sanglant de son dictateur de père et suite à des fraudes accumule quinze ans de pouvoir, dans une Afrique de l’Ouest qui a envoyé Gbagbo Laurent à la Haye pour avoir causé une sanglante crise qui a fait plus de trois milles morts et à qui dix ans de pouvoir ne semblaient pas suffire, il est hors de question que Faure Gnassingbé qui, pour des raisons de pouvoir, a emprisonné son propre frère Kpatcha Gnassingbé depuis bientôt dix ans, nous pourrisse la vie avec ses enfantillages. Il faut qu’il DÉGAGE. En ma qualité de Togolais et d’être humain, je considère même insultant le fait que des gens comme Faure Gnassingbé aient pu diriger le Togo, car il n’a aucune compétence, il n’a aucune humanité, il est habité par le diable. La seule chose possible, c’est le pardon, nous peuple Togolais meurtri par ces terroristes devons pardonner les crimes de ces terroristes. Mais, il est absolument hors de question que Faure Gnassingbé reste. IL DOIT DÉGAGER.