Des femmes, leaders d’opinion se disent très préoccupées par la crise sociopolitique que traverse le Togo depuis août 2017. Réunies à Lomé, elles interpellent le gouvernement à œuvrer pour faire décanter la situation.

Pour ces femmes, réunies sous la coupole du Groupe de réflexion et d’action, femme, démocratie et développement (GF2D), la crise qui secoue le pays, n’est pas de nature à favoriser un climat propice à leur participation à la vie politique et publique surtout à la veille des échéances électorales prochaines. Elles soutiennent que l’organisation des élections et la jouissance des droits politiques de la femme ne peuvent être effectives que dans un environnement apaisé et propice à la jouissance de ces droits.

« La crise que traverse le pays affecte particulièrement les femmes, et les expose à un risque de vulnérabilité accrue et à la pauvreté », ont-elles fait relever.

Elles disent interpeller le gouvernement à rechercher les pistes de solutions adéquates pour une sortie rapide et définitive de la crise tout en l’exhortant à trouver un compromis en vue de procéder aux modifications constitutionnelles et institutionnelles en tenant compte de l’intérêt supérieur des populations togolaises et de la nécessité pour les femmes d’apporter leur contribution à la gestion de la nation.

Aussi, ont-elles appelé les responsables de partis politiques à prendre les dispositions qu’il faut pour éviter les débordements des manifestations qui, précisent-elles, portent de graves préjudices aux paisibles populations.

Voltic Togo