Des Togolais regroupés au sein d’un creuset appelé « forces vives », veulent contribuer à tirer le Togo de sa crise. Au nombre de recommandations faites à cet effet, un appel à la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

« La question de la CENI est essentielle; il est indispensable de revoir sa composition actuelle et celle de ses différents démembrements pour un processus électoral transparent, équitable et fiable« , ont-ils évoqué d’emblée, dans un manifeste parvenu à la rédaction d’Africa rendez-vous.

Cet appel intervient à une période où la Commission poursuit ses activités, boucle l’installation des Commission électorale locale indépendante (CELI) et lance une série de formation d’agents électoraux et d’opérateurs de saisie.

Pendant ce temps, une partie de l’opposition regroupée au sein de la C14 réclame aussi une recomposition de la Commission pour en faire, une beaucoup plus inclusive.

Les « forces vives » ont aussi insisté entre autres, sur les réformes électorales, en particulier des élections à deux tours et un découpage respectant martèlent-ils, le principe « un homme une voix », préalable incontournable pour des élections crédibles.

Selon les membres, les « forces vives » est constitué de femmes et hommes, issus de diverses ethnies et régions du Togo, provenant de toutes les conditions sociales, professant diverses religions, appartenant à diverses organisations de la société civile et qui ont décidé d’établir entre eux un pacte de confiance mutuelle, en vue de contribuer au processus de sortie de crise du Togo. Ceci, en définissant des stratégies communes.

 

 

Voltic Togo