Faure Essozimna Gnassingbé, Chef de l'Etat togolais

Faure Gnassingbé au pouvoir jusqu’en 2030 et rester « impuni » pour des actes posés pendant son mandat présidentiel. L’Organisation mondiale contre la torture lève un petit voile sur les conséquences de cette réforme.

Le sujet a fait couler encre et salive à Lomé au lendemain de cette réforme opérée par une Assemblée nationale acquise au parti au pouvoir lors de la plénière du 8 Mai 2019.

A Genève, en marge de la 67ème session contre la torture, Isidore Collins Ngueuleu Djeuga, responsable des programmes de l’OMCT a été interpelé sur la question par un groupe de journalistes togolais.

« La convention contre la torture fait mention de la prohibition générale sans exception« , a laissé entendre Isidore Collins Ngueuleu Djeuga et de préciser « aucun texte ne peut s’opposer à cette disposition. Il est important que ce texte ne s’oppose pas à la convention qui dit qu’aucun acteur ayant été accusé d’acte de torture ne peut y échapper« .

En clair, Faure Gnassingbé ne restera pas « impuni » si vraiment impliqué dans ces actes.

La prise de pouvoir en 2005 par Faure Gnassingbé par un coup d’Etat a été émaillée de plusieurs violences avec des allégations d’actes de tortures. Une mission des Nations-unies au Togo, dans son rapport, avait mention de 400 à 500 morts.

Voltic Togo