Spéro Mahoulé, président du CACIT Lomé le 18 Septembre 2018

Le  Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) pleure la mort des mineurs dans les manifestations publiques. Le Collectif regrette observer que le dernier décès de mineur porte à 5, le nombre des mineurs décédés depuis août 2017 dans le cadre des manifestations.

Citant Réné Cassin, l’un des auteurs de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, le CACIT rappelle qu’il n’y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l’Homme seront violés en quelque partie du monde.

Le collectif dit condamner fortement les violations répétées du droit à la vie et l’usage disproportionné de la force ayant occasionné au moins quatre (04) décès et des blessés par balles et par des traitements cruels, inhumains et dégradants.

Le CACIT, devra-t-on le rappeler, dans son rapport sur la situation des droits de l’Homme et des libertés publiques fondamentales en lien avec la crise socio politique d’août 2017 à août 2018 rendu public le 18 septembre 2018, a été fait état de 19 morts.

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