Députés UNIR Assemblée nationale _ 19 Septembre 2017

Les députés du parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR), ont voté ce mardi 19 Septembre à Lomé, l’avant-projet de loi introduit par le gouvernement. 62 députés ont accordé le bénéfice du doute ouvrant ainsi la voie à un référendum.

62 voix pour, c’est le résultat du vote secret des parlementaires à Lomé relatif aux amendements introduits par le gouvernement à la Constitution en vigueur. Ainsi, les 2/3 de l’hémicycle ouvrent la voie, conformément aux textes en vigueur, à un référendum dans les prochains mois. Ceci, en dépit du vote abstention de la député indépendante de Sursaut National.

« Cette révision constitutionnelle a porté essentiellement sur la limitation de mandat du président de la République, fixé à 5 ans, renouvelable une seule fois, de même que celui des députés et sénateurs fixé à 5 ans renouvelables une fois. Cette réforme concerne également le mode d’élection du président de la République qui se fera désormais au scrutin uninominal majoritaire à deux (2) tours. Ces réformes sont celles que la classe politique togolaise, dans son ensemble, avait convenu et acté dans plusieurs instruments de dialogue », a dit le commissaire du gouvernement Payadowa Boukpessi.

« Nous avons voté pour la révision de la Constitution à l’Assemblée mais la parole sera donnée au peuple pour confirmer notre vote ou faire autrement », a souligné le président de l’Assemblée nationale, Drama Dramani, commentant la Constitution en vigueur.

Nous avons en face de nous, une minorité qui fait toujours de la mauvaise foi

« Par rapport à la situation actuelle, nous sommes tous conscients qu’il fallait opérer des réformes. Notre souci premier était de faire ces réformes dans un cadre consensuel. Du côté de la majorité, nous avons toujours prôné l’ouverture pour dire il faut rechercher le consensus à tout prix et opérer les réformes. Mais nous avons en face de nous, une minorité qui fait toujours de la mauvaise foi et pense que tout ce qu’elle propose est à prendre ou à laisser », soutient, Christophe Tchao, président du groupe Tchao.

Les amendements votés prévoient aussi que ces modifications ne concernent ni le mandant exécuté, ni celui en cours.

A l’Assemblée nationale, les députés de l’opposition ont brillé par leur absence.

Voltic Togo