L’une des motivations de Akila-Esso François Boko de rentrer avant fin mars 2019 était de pouvoir respecter les 12 mois de résidence exigés dans la constitution togolaise pour prétendre à la magistrature suprême. Des indiscrétions parvenues à la rédaction d’Africa rendez-vous, cette marge pourrait revue à 24 mois dans les réformes en vue.

On devra en savoir un peu plus dès la première session ordinaire de l’année 2019 qui s’ouvre le 02 avril avec les réformes constitutionnelles et institutionnelles.

L’un des points qui pourraient une fois encore lever le bras de fer entre l’opposition et le parti présidentiel est la durée de l’obligation de résidence au pays.

L’article 62 de la Constitution de 1992 précise en son Article 62 entre autres que « Nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la République s’il  ne réside sur le territoire national depuis douze mois au moins ».

Cette obligation passerait à 24 mois dans les nouveaux textes qui seront soumis au vote.

Si le scrutin à deux tours de même que le mandat présidentiel à 2 mandats de 5 ans sont actés dans ces textes, il ressort que le candidat à la présidentielle devra s’acquitter d’une caution de 120 millions non-remboursables s’il n’obtient pas au moins 700 000 voix.

Aussi, l’âge limite pour être présidentiable serait de 70 ans au plus à la date du dépôt de candidature et de 35 ans au moins. De même, des compétences managériales exigées chez le candidat.

Voltic Togo