Des électeurs vérifiant leurs noms sur la liste (archives)

Dans six mois, les Togolais seront convoqués aux urnes pour élire de nouveaux représentants à l’hémicycle dont le mandat arrive à terme. Selon des informations parvenues à la rédaction d’Africa rendez-vous, ces élections pourraient se tenir entre Juin et Juillet 2018. Si non, au plus tard le 14 Juillet 2018.

Les mois de Juin et de Juillet 2018 s’annoncent tumultueux si aucune sortie n’est trouvée à la crise qui secoue le pays de plus fort depuis Août 2018. Du côté du gouvernement, la route est tracée pour l’organisation des législatives. La Commission électorale nationale indépendante (CENI), quoi que sans l’opposition parlementaire, s’arcboute pour démarrer le processus et le faire aboutir.

Dans les arcanes du pouvoir, les locales ne sont plus une priorité. Elles sont reléguées au second plan en faveur d’un référendum tant souhaité par le Chef de l’État Faure Gnassingbé.

Le Parlement togolais devra-on le rappeler, est composé de 91 députés partagés en trois groupes UNIR, ANC et des Non-inscrits constitués par des députés Arc-en-ciel, ADDI, UFC et deux indépendants.

En septembre 2017, 62 députés de la Majorité ont voté en faveur des amendements introduits par le gouvernement à la Constitution en vigueur ouvrant la voie, conformément aux textes en vigueur, à un référendum. Les amendements votés prévoient aussi que ces modifications ne concernent ni le mandant exécuté, ni celui en cours.

Voltic Togo