Général Yark Damehame, Ministre togolais de la sécurité et de la protection civile

Plus que quelques heures et on saura un peu plus sur ce qu’il convient d’appeler « énigme Boko ». Mais, à la veille de son retour après 14 années d’exil, Akila-Esso François Boko précise que s’il y a d’embûches, le ministre togolais de la sécurité Yark Damehame a sa part de responsabilité.

Alors qu’il était reçu sur le plateau de TV5 Monde, le Saint-Cyrien a laissé entendre que sur le plan administratif, ça coince. « Depuis, en dépit des promesses du Chef de l’Etat, les modalités de sécurité ne sont pas encore définies. Le ministre de la sécurité (Général Yark Damehame ndlr) a refusé de recevoir la délégation d’émissaires, l’avocat qui était sur place depuis toute la semaine, n’a pas été reçu et le passeport n’a pas été établi tout simplement parce-que le certificat de nationalité que mon avocat a déposé n’a pas connu une suite favorable jusqu’à présent», a-t-il fait savoir.

Mais doit-on s’attendre à un retour « négocié »? François Boko précise qu’il n’y a pas eu de négociations mais de discussions par émissaires interposés sur les garanties de sécurité et sur l’établissement de son passeport togolais.

Quant à sa candidature à la présidentielle de 2020, le natif de Tchitchao estime qu’il est encore « trop tôt pour se prononcer dessus même 2020 c’est demain » et ne fait que prendre des mesures conservatoires.

A Lomé où l’ancien ministre de l’intérieur de Eyadéma Gnassingbé est attendu via le vol Air France vers 18h GMT, muni de son passeport français, c’est encore l’incertitude. Des média parlent de l’opération « Tout sauf Boko » qui consisterait à « éliminer » François Boko de la course. Opération que conduirait l’ex-Général français raymond Germanos, « conseiller spécial pour les questions militaires » de Faure Gnassingbé depuis octobre 2013, à en croire le média Français l’Express.

Voltic Togo