Spéro Mahoule, président du CACIT

Le collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) a organisé une rencontre qui regroupe des membres de la société civile, journalistes et acteurs étatiques pour évaluer la mise en œuvre par le gouvernement de la Convention contre la torture et tout traitement inhumain. Cette rencontre débutée à Lomé le 29 janvier se poursuit jusqu’au 31 janvier 2019.

« De nombreuses constitutions ont consacré l’interdiction de la torture dans toute circonstance mais on remarque que ces vérités qui ont été consacrées par des textes de loi et même des constitutions, sont de plus en plus remises en cause par des menaces notamment sur le plan sécuritaire », a souligné Isidore NGueuleu, conseiller aux droits de l’homme pour la région Afrique, à l’organisation mondiale contre la torture (OMCT).

Selon lui, les acteurs de la société civile doivent essayer d’attirer l’attention de gouvernant sur l’importance de ne  pas revenir en arrière, ajoutant que le droit de l’homme est un combat qui progresse dans la consécration de la liberté.

Selon le président du CACIT, Spéro Kodjo Mahoule, cette consultation nationale vise à préparer le rapport alternatif pour le comité contre la torture qui va se tenir en Juillet 2019.

« Nous pouvons dire qu’au Togo, la situation n’est pas encore stable et il faut continuer par œuvrer et que les gens comprennent que la torture n’est pas une bonne chose », a dit le président du CACIT.

« Pour prévenir ces situations, la consultation que nous avons débuté, va avoir 2 objectifs essentiels notamment, constituer une coalition des défenseurs des droits de l’homme contre la torture et mettre en place une page web qui va permettre de renseigner suffisamment sur toutes les informations liées à la torture », a-t-il renchéri

Au Togo, le nouveau code pénal a été modifié en 2016 pour prendre en compte les éléments fondamentaux de la définition de la torture.

Voltic Togo