Malick Ayeva

La seconde édition de la Foire du Made in Togo tire à sa fin. Mais bien avant que les rideaux tombent, Malick Ayéva, un des promoteurs culturels de vieille date a tenu à dire ses « vérités » aux jeunes producteurs du « Made In Togo » sur le site de la foire le 05 Août 2017.

« Pourquoi une foire du made in Togo et avoir moins de 500 visiteurs par jour ? », c’est la question posée par le formateur pour planter le décor. Pour Malick Ayéva, le mal reste les jeunes entrepreneurs qui ne veulent pas selon lui, fournir plus d’efforts. « Ce n’est pas la peine de venir à une foire, croiser les bras et espérer capitaliser », a-t-il lancé à leur endroit et de renchérir « Ce n’est pas une fierté pour nous de voir le marché ne pas grimper et il faut qu’on se dise des vérités et changer de comportement ».

80% des promoteurs de produits « Made in Togo » selon ses propos, le font de manière artisanale les restreignant à une production minime en volume.

Certes, reconnait-il que 90% des producteurs du Made In Togo fonctionnent avec de petits capitaux, il estime que cela ne doit pas rester l’excuse passe-partout. « Ne soyez pas défaitistes, levons-nous et battons-nous en repensant nos stratégies ».

Entre autres conseils, pour pouvoir se frayer un frayer un chemin sur un marcéh hautement concurrentiel, il a exhorté les jeunes entrepreneurs à intégrer le paramètre temps dans leur stratégie, bien reconnaître ses segments de marché et valider son positionnement mais aussi, connaître ses forces et faiblesses pour savoir quel type de communication mener. A cela, a-t-il ajouté l’importance de connaître l’environnement et les mentalités afin de jouer sur la psycho sociologie des consommateurs.

« Arrêtez de fonctionner seul, pensez à vous mettre ensemble, mieux vous organiser pour espérer en tirer le meilleur », a-t-il conclu.

Voltic Togo