Femmes victimes de viol en RDC

Au Congo, des femmes réclament la légalisation de l’avortement. Cette demande est faite par l’Association des femmes juristes congolaise (AFEJUCO), dans un pays où l’avortement est puni par le code pénal.

Pour cette association une femme violée, victime d’inceste où celle dont la grossesse met en danger sa santé physique et mentale peut réclamer l’avortement.

« Le code pénal n’autorise pas l’avortement. L’avortement est et reste un acte incriminé par le code pénal. Sauf l’avortement thérapeutique qui est autorisé par le code de déontologie médicale », a martelé Pélagie Ebeka, présidente de l’association.

L’AFEJUCO plaide pour l’harmonisation des lois nationales en les accordant aux instruments internationaux par la RDC sur les droits des femmes.

Le protocole de Maputo ou protocole de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique est adopté le 11 juillet 2003, condamne les mutilations génitales féminines et énonce le « droit à la santé au contrôle des fonctions de reproductions».

Au Congo, les cas de viol sont légion. En l’absence de statistiques récents, le Ministère congolais du genre,  souligne qu’en 2013, 25.612 cas ont été rapportés dans 7 provinces notamment Bandundu, Bas-Congo, Nord Kivu, Sud Kivu, Province Orientale, Kinshasa et Katanga.

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