Il est petit mais sources de multiples angoisses. Le stérilet fait pourtant partie des moyens de contraceptions.

Le stérilet est un moyen de contraception. Différent de la pilule, de l’implant, du préservatif (masculin et féminin) et du diaphragme. Il est petit, mais peut terroriser et créer beaucoup de débats chez les pros de la santé. D’abord parce que sa pose peut provoquer d’énormes douleurs, mais aussi car il a mauvaise réputation chez certains médecins. En effet, pour certains professionnels de la santé, la pose d’un stérilet chez les nullipares, c’est-à-dire qui n’ont pas accouché, n’est pas recommandée.

La contraception est au cœur de la vie d’une femme. Qu’elle soit orale ou avec des préservatifs, ou par le biais d’un implant (qui envoie directement dans l’organisme des hormones), le diaphragme (une coupelle en silicone qui couvre le col de l’utérus et qui bloque l’entrée des spermatozoïdes) et le stérilet (ou dispositif intra-utérin). Vous l’aurez compris, il existe de nombreuses manières de se protéger d’une grossesse non désirée. Dans tous les cas, il faut en parler avec votre gynécologue, pour trouver la meilleure solution pour votre corps.

Il existe deux stérilets

Le stérilet pour les nullipares a la même forme que son « grand frère » : en forme de T, qui s’insère dans l’utérus. Concrètement, il empêche le passage des spermatozoïdes et bloque le passage de l’implantation de l’œuf dans la muqueuse utérine. On fait encore plus simple : il vous empêche de tomber enceinte. Avant de se plonger au cœur du sujet, il est important de savoir qu’il existe deux formes de stérilets. Celle en cuivre : la surface et les fils du stérilet (de 3,5 centimètres de long) sont en cuivre. L’autre, dit hormonal, est sans cuivre et libère en continu, pendant 5 ans, une petite dose d’hormone.

Un objet de débats

Seulement voilà, il n’est pas dans le top 5 des choses que l’on préfère mettre dans notre vagin. D’abord parce qu’il fait débat chez les médecins, et ce n’est pas hyper rassurant. Il n’y a pas une seule étude qui prouve que le stérilet pour les jeunes femmes c’est bien ou mal. Dans le camp du « c’est pas bien », les médecins expliquent souvent que l’utérus des nullipares n’est pas fait pour recevoir le stérilet, car il ne s’est jamais rien passé dans sa vie (comprenez il n’a pas accueilli d’enfants). Les professionnels de la santé expliquent donc que les corps des nullipares ne sont tout simplement pas faits pour le porter. Pas avant d’être passés par la case maternité.

Du côté des « le stérilet concerne toutes les femmes », les spécialistes expliquent qu’il est « 20 fois plus efficace que la pilule », comme le montre une étude réalisée par le New England Journal of Medicine, en 2012. D’ailleurs, une fois posé dans votre utérus, il n’y a plus besoin de se préoccuper de lui (contrairement à la pilule, par exemple qu’il faut prendre tous les jours). Il faut cependant continuer à vous protéger avec un préservatif. Maladies sexuellement transmissibles obligent.

Le docteur Martin Winckler explique aussi, dans Le Nouvel Obs, que ce n’est pas dangereux de porter un stérilet quand on est nullipare. En 2004, la Haute Autorité de Santé a admis qu’il valait aussi pour les femmes qui n’avaient pas encore accouché.

Il fait peur

Comme on entend tout et n’importe quoi sur le stérilet pour nullipare, il est souvent synonyme de peurs. Certaines jeunes filles, qui ont décidé d’arrêter la pilule ou qui ne peuvent pas la prendre, n’osent donc pas en parler ou l’envisager, à cause des avis négatifs des médecins ou des témoignages de copines.

C’est vrai que la douleur est importante, puisqu’on vous introduit un corps étranger dans le vagin, mais cela dure le temps de la pause chez votre gynécologue. Vous êtes ensuite tranquilles pour 5 ans. N’hésitez pas à vous renseigner sur le site Choisir sa contraception et d’en parler avec votre médecin ou gynécologue. Si vous recevez un avis négatif, n’hésitez pas à demander un autre avis. C’est votre corps et votre choix.

Source: RTL

Voltic Togo