Des élèves togolais dans la rue

Du 13 au 17 Mars 2017, les enseignants n’entendent pas dispenser des cours par respect à un appel à la grève, lancé par un syndicat. Lundi, les élèves sont descendus dans les rues dans beaucoup de villes du pays pour réclamer les cours.

De Lomé à Dapaong, des élèves de certains établissements scolaires sont sortis des classes au constat que leurs instituteurs n’y étaient pas. Ils ont préféré descendre dans les rues pour manifester leur mécontentement.

A Adidogomé, banlieue nord-ouest de la capitale, ils étaient par centaines, branchages en mains, certains avec des parpaings de pierre et cailloux, réclamer leurs enseignants. Des écoles privées dans les encablures ont été prises d’assaut, les obligeant à sortir.

Un peu plus tôt, ceux du lycée technique de la localité ont été dispersés par des grenades lacrymogènes par des forces de l’ordre.

La colère des élèves ne s’est pas limitée à la capitale, elle s’est propagée dans plusieurs villes du pays.

La Fédération syndicale de l’éducation nationale (FESEN) a reconduit son mot d’ordre de grève sur les 13, 14 et 15 Mars 2017. Selon des indiscrétions, le mouvement sera poursuivi jusqu’à la fin de la semaine par la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET).

Les enseignants syndicalistes disent désapprouver les conclusions contenues dans le document du groupe de réflexion remis au premier ministre Selom Klassou en fin de semaine dernière, sur l’avenir du système éducatif. Le locataire de la primature a promis des réponses concrètes par le gouvernement pour mette fin à la crise.

Depuis quelques semaines, les cours sont aux arrêts, les examens de fin d’année début en Mai, dans moins de deux (2) mois.

Voltic Togo