L’un des sujets phares qui occupent l’actualité sociopolitique au Togo est la question relative au processus de décentralisation. Dans un village reculé de Vogan, environ 60 km à l’est de la capitale, des femmes de partis politiques et jeunes filles d’associations ont été outillées en gouvernance locale et décentralisation les 28 et 29 Juin dernier.

Pendant deux jours, ces femmes, une vingtaine, ont été outillées, pour une meilleure participation à la vie publique et politique au niveau local et national. Selon les premiers responsables du Groupe de réflexion et d’actions femmes, démocratie et développement (GF2D), on devra s’attendre à un engagement politique de qualité chez ces femmes de sorte pour leur pleine participation à la décentralisation et au développement local.

« A titre indicatif, seules 14 femmes sur 91 députés sont représenté à l’Assemblée nationale soit 15,38 une femme sur 9 magistrats à la cour constitutionnelle soit 11%, seulement quatre femmes sur 31ministres dans le gouvernement actuel. Par bonheur 02 femmes préfets sont nommés tous récemment le 22 juin 2016 », a dit à Africa rendez-vous, la secrétaire générale adjointe du GF2D, Pierrette d’Almeida.

Depuis 2013, avec son partenaire Hanns Seidel, le GF2D a formé 170 femmes en leadership politique devenues des personnes ressources dans leurs partis et associations et forment à leur tour d’autres militantes de leurs structures et mènent des actions de sensibilisation dans leurs communautés.

Le Togo, devra-t-on le rappeler, s’est engagé envers son peuple et à travers les instruments internationaux et régionaux à promouvoir et protéger les droits des femmes et particulièrement leurs droits civils et politiques. La politique nationale d’équité et d’égalité de genre a d’ailleurs consacré un volet important à la participation et à la prise de décision des femmes.

Voltic Togo