Des voix s’élèvent contre l’accaparement des terres en Afrique et au Togo. Une caravane organisée par un réseau membre de la convergence, No vox Togo est arrivée à  Lomé le 26 novembre 2018. 14 pays notamment le Togo, le Ghana, la cote d’ivoire, le Burkina Faso, le mali, le Sénégal, la Gambie, la Guinée et la sierra Léone, y participent.

Selon le point focal de la coordination et coordonnateur de No vox, Toussaint Kossi Aziamanyo, l’accaparement des terres est le plus grand facteur qui cause la faim et la misère dans les pays du sud. « Quand il n’y a pas de terres, il n’y a pas de nourritures, les paysans doivent cultiver la terre pour avoir de quoi manger et survivre », a-t-il expliqué.

Au Togo, l’accaparement des terres a fait beaucoup de victimes surtout à Abobo-Sagonou dans la préfecture de Zio. Là, la Société nouvelle de phosphate du Togo (SNPT) exploite le phosphate depuis bientôt 25 ans, les victimes crient que c’est une seule personne de la localité qui a été embauchée.

Elles dénoncent que leurs terres soient louées et payées à 5 Francs CFA le m² par an ce qui équivaut à 50 000 francs CFA environ 76 euros pour 1 hectare par an. « Tous les engagements pris par la SNPT  ne sont toujours pas respectés notamment, la création des marché, des centres sanitaire, des écoles et des eaux potable », dénonce un des victimes.

« Pour mettre fin à toutes ces situations, nous allons continuer le plaidoyer et mobiliser les autorités et les décideurs pour une bonne gouvernance des ressources naturelles. Nous allons lutter pour que les droits des communautés soient respectés », a laissé entendre M. Aziamanyo.

Débutée depuis  le 10 novembre 2018 dans d’autres pays, la caravane est attendue au Bénin pour la phase finale le 30 novembre 2018.

 

Voltic Togo