Les premiers responsables des partis politiques de l’opposition sont constamment traqués, poursuivis et torturés par les hommes de Nkurunziza (photo). C’est ce qui ressort d’un rapport de l’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International.

Selon ce rapport, ils sont frappés à coups de barres de fer ou brûlés à l’acide par les forces de sécurité. D’après plusieurs ONG, les détenus sont frappés avec des câbles électriques, matraques, barres de fer, violemment piétinés, menacés de mort ou font l’objet de simulacre d’exécution.

« Ils ont pris un bidon de cinq litres rempli de sable et l’ont attaché à mes testicules. Ils l’ont laissé comme ça pendant une heure, je me suis évanoui », a raconté une victime à Amnesty International qui souligne avoir été obligé à s’assoir plus tard dans de l’acide de batterie quand il a repris connaissance.

Le rapport, intitulé « Dites-moi juste ce que je dois avouer », s’élève aussi contre les arrestations arbitraires et mises en détention de ceux qui sont considérés comme des opposants au pouvoir.

Le Burundi rappelons-le, s’enlise de jour en jour dans une crise basée sur la contestation du troisième mandat « arraché » du Président Nkurunziza.

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