Le mandat présidentiel semble être bien scellé à plusieurs tours au Burkina Faso. Le Conseil national de transition en a décidé ainsi pour décourager ou empêcher quiconque sera tenté de modifier la Constitution pour s’y « éterniser ».

Le vote est passé comme une lettre à la poste avec 88 voix en faveur pour 89 votants. L’amendement apporté à la Constitution prévoit qu’en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats de président du Faso consécutivement ou par intermittence.

Et plus corsé, « aucun projet ou proposition de révision de la Constitution n’est recevable lorsqu’il remet en cause (…) la clause limitative du nombre de mandat présidentiel » ainsi que « la durée du mandat présidentiel« .

En Octobre 2014, la tentative de modification de la constitution par Blaise Compaoré de s’offrir d’autres mandat lui a coûté le pouvoir.

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