La situation sociopolitique au Niger s’envenime à quelques jours seulement du second tour de la présidentielle. Loin d’être un boycott, l’opposition qui n’entend pas y être avec son candidat, incarcéré et évacué, réclame une transition.

La coalition de l’opposition (Copa) est bien formelle, elle ne va pas répondre au rendez-vous du deuxième tour du 20 mars 2016 dénonçant ce qu’elle appelle instrumentalisation et l’inféodation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de la Cour constitutionnelle.

Dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Africa rendez-vous, la Copa demande une transition politique afin de permettre l’organisation de nouvelles élections démocratiques, libres, légitimes et transparentes et honnêtes. Elle souligne qu’elle ne reconnaitra pas elle ne reconnaîtrait pas les résultats et les institutions issues des élections présidentielles et législatives.

Hama Amadou (photo), le challenger du président sortant, malade, a été évacué à Paris. L’homme, 66 ans, était détenu depuis le 14 novembre à la prison de Filingué, à 180 km au nord de la capitale pour une affaire controversée de trafic de bébés.

 

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