La libération de certains détenus dans l’affaire des incendies qui devrait être effective mardi 18 juin 2013 a du plomb dans l’aile. L’administration ferme les poings sur le cas de certains détenus. Le Collectif sauvons le Togo (CST) retourne chez le médiateur, Mgr Nicodème Barrigah.

En fin de semaine dernière, il aura fallu la médiation du président de la CVJR Mgr Nicodème Barrigah pour décrisper la situation politique et faire décider les partis politiques de l’opposition à déposer les candidatures aux législatives. Au nombre des concessions faites par le gouvernement, la liberté provisoire qui devra être accordée aux prisonniers politiques dans l’affaire des incendies.

Mardi 18 juin 2013, jusqu’à 16heures GMT, l’administration s’est montrée réfractaire à la libération de certains détenus. Au nombre de ceux libérés, sont cités Ouro Akpo Tchagnao, député ANC ; Azé Pélé, le vendeur de pneus qui a cité Gérard Adaja ; Dick Loko ; Akpovi Taïrou et une certaine Maman Agbé. Ils étaient, jusqu’à leur libération, gardé à la gendarmerie « Réserve ». La liste devra augmenter.

Par contre, certaines personnes telles Gérard Adja et d’autres personnes dont le CST se refuse de donner les noms, n’obtiendront pas cette liberté provisoire.

Au Collectif Sauvons le Togo (CST) le Coordinateur Zeus Atta Ajavon dit ne pas comprendre cette démarche. Il s’est rendu à la Conférence épiscopale du Togo pour rencontrer le Prélat. Aux dernières nouvelles, il s’est fait accompagner par le président d’Agbéyomé Kodjo, le président d’OBUTS (Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire), membre du CST.

Jusqu’au week end dernier, les formations politiques de l’opposition indiquaient être décidés à ne pas envoyer de candidatures.

Voltic Togo