Peur et psychose se sont entremêlées mardi dernier à Libreville après la découverte à la mi-journée à Oloumi, dans le 5e arrondissement de la capitale gabonaise, d’un sac contenant plusieurs organes humains dans un établissement d’enseignement professionnel.

Qui a posé le sac contenant des organes humaines derrières les marches d’escaliers au sein de l’ancien campus du centre de formation professionnel Basile Ondimba ? C’est la question que se posent les gabonais, singulièrement les étudiants de cette école d’enseignement professionnel qui ont fait la découverte macabre. Selon les responsables de l’établissement, le sac en question a été dissimulé derrière les marches d’escalier d’un bâtiment de salle de classe. Il a été découvert par des étudiants qui s’apprêtaient à aller se soulager dans les environs. Le sac, un emballage du riz de 50Kg, aurait été déposé nuitamment par des individus dont on ignore l’identité qui s’apprêtaient à le transporter vers un autre lieu, pour être livré aux éventuels commanditaires.

Le médecin légiste accompagné des autorités judiciaires notamment du procureur de la république a confirmé qu’il s’agissait bel et bien des organes humains notamment des appareils génitaux féminins, des cœurs, des sexes masculins etc, qui ont été prélevés sur plusieurs victimes.  Au Gabon, la pratique des crimes rituels pour atteindre l’ascension sociale est un phénomène qui prend de l’ampleur et inquiète plus d’un gabonais et dont la plupart vive dans la peur, l’inquiétude et la psychose.

Africardv avec onvoitout

Voltic Togo