Le général quatre étoiles, Amadou Sanogo, auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012 au Mali, interpellé par des militaires et conduit ce mercredi matin devant le juge, a été inculpé de « meurtre et assassinat » puis emprisonné. Il a été écouté par le juge Yaya Karembé qui a prononcé son inculpation.

Le chef de l’ex-junte militaire, Amadou Sanogo, séjourne désormais dans un cachot de prison. Interpellé par plusieurs militaires armées qui sont entrés à son domicile, à Bamako, tôt ce mercredi 27  novembre, il a été conduit devant le juge d’instruction en charge des affaires portant sur des exactions commises par certains de ses hommes. Selon les dernières nouvelles, le juge Karembé a prononcé contre lui des charges de « meurtre et assassinat ».

Il faut rappeler que Amadou Haya Sanogo, ancien capitaine, récemment bombardé général, est cité dans deux affaires. D’abord, il dans l’affaire de la tentative du contrecoup d’Etat du 30 avril 2012. Il s’agit du jour où des Bérets rouges, proche de l’ex-chef d’Etat, Amadou Toumani Touré, ont tenté de renverser le général Amadou Sanogo qui avait pris le pouvoir un mois  plus tôt par un coup d’Etat. Suite à l’échec du contrecoup, certains Bérets rouges ont été victimes de représailles. Ils ont été torturés à l’électricité, d’autre étaient portés disparus et d’autres encore exécutés, par des hommes proches de Sanogo.

Il est également accusé d’être impliqué dans l’affaire de la mutinerie de septembre 2013 au camp de Kati. En effet, au cours de cette mutinerie, des ex-compagnons du général Sanogo avaient exprimé leur mécontentement par des tirs de coups de feu dans le camp, suite à sa promotion au grade de général. Mais chose curieuse, certains de ces militaires mutins ont été retrouvés morts alors que d’autres sont portés disparus.

Africardv avec la nouvelle tribune

Voltic Togo