« Vous prenez le peuple en otage et le réduisez en esclavage », c’est en substance, les propos du Père Gustave Sanvee, Secrétaire général de la Commission épiscopale justice et paix lors du Colloque international de Lomé sur la Constitution de 1992. Pour lui, il est important d’écouter la rue et de dépasser le débat de droit et de légitimité.
S’il faut écouter la rue on ne peut plus en même temps dire qu’il faut dépasser le débat de droit et de légitimité. Car, c’est supposer que la rue ne peut pas avoir comme préoccupation des questions de droit et de légitimité. Il faut écouter la rue pour mieux poser un diagnostic. On ne peut donc pas exclure a priori, telle ou telle question.
Le Père Gustave Sanvee s’est trompé sur ce point. Il se trompe d’autant que lorsque qu’il dit ‘que vous prenez le peuple en otage’, cette prise en otage est possible du fait de l’illégitimité et de l’absence de droit. Car, ce régime ne prend pas en otage qu’au Togo, mais également à l’extérieur du Togo, notamment en France, à Paris, où les Togolais sont pris en otage, par des privations, la violence psychologique, les humiliations, etc par ceux qui, en France soutiennent ce régime et qui sont hypocritement racistes et esclavagistes n’ont intérêt ni aucune intention à voir un peuple Togolais libre.
Le régime tyrannique est en quelques manières, leur propriété. La question de la légitimité et du droit sont centrales au Togo. Si le Togo avait été un état de droit, le régime ne serait tel, qu’il peut détruire des générations au Togo et aussi à l’extérieur du Togo.
Le Père Gustave Sanvee doit comprendre que ce régime, un régime qui, pendant plus de cinquante ans ne cesse de faire souffrir tout un peuple, est l’œuvre du diable.
Le Père Gustave Sanvee a raison de relever la remarque que la crise peut s’enraciner dans le fait que certaines personnes ne réussissent pas à manger ou à se soigner, même si ce n’est absolument pas mon avis.
Cette remarque est intéressante par ce qu’elle contredit les remarques de Monseigneur Dhakpah qui, dans son homélie à la suite du sommet su la piraterie maritime organisé à Lomé par le pouvoir, disait ‘à tout seigneur tout honneur, rendons un vibrant hommage à celui qui a organisé ce sommet historique, etc, etc. Monseigneur ignore qu’il y a des gens au Togo qui ne réussissent pas à manger et à se soigner et que ces fonds publiques utilisés pour organiser un sommet auraient pu être alloués utilement à l’endroit de ceux qui n’arrivent à se nourrir.
Le Père Gustave Sanvee devrait s’adresser à Monseigneur Djakpah.
Nous peuple Togolais n’en pouvons plus. Faure Gnassnigbé DOIT DEGAGER à la fin de ce mandat, c’est à dire 2020.